Qu’on soit vegan ou non, il est grand temps de boycotter le cuir sous toutes ses formes : sacs, gants, vestes, sièges, chaussures et j’en passe.
Cette matière animale au-delà du fait d’être une aberration écologique, est également génératrice d’une indicible cruauté.
Dans un article de janvier, je t’expliquais quels étaient les dangers du cuir : 5 raisons pour le boycotter.
Aujourd’hui je te propose des solutions concrètes pour s’en passer. 3 alternatives au cuir animal : comparatif de cuirs vegans c’est ici que ça se passe !
Petit topo simple et rapide si tu n’as pas lu l’article sur les dangers du cuir :
Inutile d’insister : le cuir fait souffrir l’animal ; il demande une consommation d’eau excessive ; déforeste et émet des GES à n’en plus finir ; expose des êtres humains à des substances chimiques hautement toxiques.
Pour ces 3 raisons, il est temps de se tourner vers du végétal durable, éthique et écologique. Voici mes 3 alternatives au cuir animal idéales.
Il existe 3 types d’alternatives cruelty-free & écologiques, les voici :
Je te propose un comparatif juste en dessous.
Piñatex, muskin (cuir de champignon), apple skin, cuir de mangue, de cactus et autres ont en commun d’être des matières textiles 100% végétales.
Généralement le processus de fabrication est plus ou moins similaire : on récupère les feuilles du fruit puis on les traite et on les broie (décortication) pour en faire ensuite un maillage qui ressemblera à une pièce tannée.
C’est un procédé relativement sain et écologique car la plupart des producteurices de ces types de cuirs sont conscient·es de ce qu’implique une mode éthique et respectueuse. C’est pourquoi les fibres d’ananas sont - par exemple, récupérées dans des exploitations déjà existantes. De plus, les produits chimiques nécessaires à la décortication sont conçus pour être des plus écologiques possibles.
Ce sont donc des alternatives idéales lorsqu’on veut adopter une mode végane.
Le seul hic de ces produits à base de végétaux upcyclés, c’est leur faible déploiement en France et à l’étranger. Bien que ces nouvelles matières soient de plus en plus développées, elles demeurent peu répandues à l’heure actuelle…
Autre point négatif sur lequel insister : parfois, ces faux cuirs sont recouverts de polyuréthane, une matière synthétique à base de plastique ou de résine pétrochimique.
Ces produits font briller le piñatex ou l’apple skin, aident à le rendre rigide et à augmenter sa durée de vie. Or tu t’en doutes, on retombe ici dans une contradiction morale : se passer d’une matière animale pour la remplacer par du plastique, c’est résoudre un problème par un autre…
Probablement la plus connue, cette alternative se déploie de plus en plus dans le secteur de la mode éthique. Le plus souvent conçue à partir de forêts de chênes portugais gérées durablement, cette matière a tout pour plaire.
Sac, bijou, porte-monnaie, étui à lunettes… Le liège s’adapte à mille et un objets du quotidien.
Son seul inconvénient : sa fragilité et sa perméabilité à l’eau.
De plus en plus d’alternatives étonnantes fleurissent aux quatre coins du monde. C’est par exemple le cas des upcyclings de chambre à air ou de déchets en nylon.
À titre d’exemple, il est aujourd’hui possible d’acheter des ceintures recyclées à base de lances à incendies. C’est l’entreprise française Saint-Lazare qui s’est lancée dans cette aventure il y a quelques années. Aujourd’hui la maroquinerie vit exclusivement de cette production à base de récupération.
L’inconvénient : le peu d’offre sur le marché disponible et, parfois, le prix.
Si je viens de proposer ce comparatif de cuirs vegans, sache qu’il existe aussi des alternatives au cuir animal que je n’ai volontairement pas inséré dans la liste ci-dessus.
En effet, certaines matières qui se prétendent écologiques et cruelty-free ne le sont pas. Parmi ces fausses bonnes idées on trouve :
Ces 3 types de matières sont en réalité peu écologiques et l’une d’entre elle ne va pas de pair avec le véganisme.
Les syndermes ou « cuirs recyclés » sont des matières reconstituées à partir de chutes de peaux animales. Afin d’éviter le gaspillage, elles sont en effet retravaillées pour former une matière exploitable (qui restera moins ‘‘luxueuse’’ qu’une vraie pièce en vachette tout de même).
Ainsi, on pense investir dans une matière plus écolo mais il n’en est rien. L’appellation cache bien son jeu… il s’agit quand même de peau tannée.
Le simili-cuir ou l’éco-cuir ont en réalité le même problème : l’utilisation de produits chimiques non dégradables.
Conçus et composés à base de polyuréthane ou de résine pétrochimique, remplacer du cuir par du plastique n’a rien de très écolo (à mon avis). Bien sûr, c’est toujours mieux car aucun animal n’est exploité.
Si l’on veut se tourner vers des solutions écologiques & éthiques, mieux vaut opter pour les 3 alternatives au cuir animal déjà citées.
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Envie d’en savoir plus sur le mode de vie vegan ? Je t’invite à lire cet article Vêtements & cosmétiques VG.
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Précision sur l’article : je ne touche aucune commission et ne réalise aucun partenariat avec les marques citées.
1 Veolia - L’empreinte écologique de l’eau
2 France Info - Le cuir, une pollution colossale
3Natura Science - Bangladesh et tanneries une histoire d’horreur