En 2017, près de 1% des français·es de 25 à 34 ans suivaient un régime pesco-végétarien1. Est-ce ton cas en 2023 ?
Ces dernières années, on entend beaucoup parler de la « soupe plastique » de l’océan (le fameux septième continent). Ou encore de l’eau salée polluée au mercure…
Qu’en est-il vraiment ? Manger des poissons est-ce bon pour la santé ? Que disent les expert·es à propos des impacts de la consommation d’animaux marins sur l’organisme humain ?
Dans cet article vegan on se questionne - manger du poisson : 3 risques pour la santé ? « Poisson poison » décryptons tout ce qu’il faut avoir sur le sujet !
Voici quelques chiffres clés pour re-situer le sujet dans son contexte et en cerner les enjeux principaux.
C’est le nombre d’animaux aquatiques tués chaque année dans le monde (contre 80 d’animaux terrestres) (chiffres de 2019). Plus d’infos dans cet article sur les problèmes de la pêche intensive.
C’est le poids moyen de la consommation mondiale de poissons et produits de la mer par personne et par an2. C’est l’un des chiffres records de ces dernières années.
C’est le pourcentage probable des ressources marines qui sont surexploitées à l’échelle planétaire (ce chiffre est très certainement sous-estimé).
Ci-dessous, je te livre les trois principaux risques à la consommation de poissons.
Tu en as très certainement entendu parler… la chair des poissons et crustacés contient de plus en plus de métaux lourds. C’est pourquoi les autorités de santé nous mettent en garde.
En 2021 une étude de Santé Publique France paraît. C’est l’étude Esteban. Elle indique que près de 97 à 100 % des français·es sont contaminé·es par des métaux lourds néfastes pour la santé. Ensemble, enfants et adultes sont concernés par cette ingestion de 27 substances nocives qu’on retrouve dans le poisson : mercure, cadmium, cuivre, arsenic, nickel, chrome…
Manger du poisson : 3 risques pour la santé ? Les effets des métaux lourds présentés ci-dessus sont approfondis juste ici3.
⭐️ À savoir : plus les poissons ingérés sont au sommet de la chaîne alimentaire plus ils contiennent de métaux lourds. Requins, thons, espadons, poulpes, daurades en contiennent statistiquement davantage que les maquereaux, sardines, truites fumées, anchois…
On en entend moins parler mais les PCP et dioxines sont également un danger pour la santé. À la base, ces petites molécules chlorées étaient utilisées dans l’industrie pour leurs propriétés isolantes et leur grande stabilité chimique (peintures, encres…). Or, on s’est vite rendu compte qu’elles étaient toxiques. Par conséquent, leur utilisation a été interdite dès 1987. Mais aujourd’hui encore, elles continuent de s’accumuler dans l’environnement, principalement dans les réservoirs de sédiments marins ou de rivières.
L’alimentation constitue la principale source de contamination de la population mondiale. Car les PCB se retrouvent essentiellement dans la chair des animaux (dans les graisses). Or, étant donné qu’on retrouve ces molécules dans les rivières et les océans, ce sont les poissons qui sont les premiers contaminés. Et, par effet boule de neige, les humain·es omnivores ou pesco-végétariennes le deviennent…
L’exposition ponctuelle à ces molécules n’engendre pas de risques graves pour la santé. Néanmoins, une forte exposition aux PCB peut provoquer des troubles hépatiques (dysfonctionnements du foie). Cela peut aussi causer des effets neuro-comportementaux, des effets sur la thyroïde et des perturbations métaboliques4.
Chaque année 1,5 millions d’animaux sont tués par le plastique selon l’Institut Français de Recherche pour le Développement (IRD). En 2018 par exemple, on a retrouvé un cachalot de 10 mètres échoué sur la plage avec plus de 29 kg de déchets plastiques dans son corps (sacs poubelles, cordes, filets, bidons…)5. Autant dire que si les animaux marins ingèrent du plastique, les humains qui les consomment ensuite s’en imprègnent aussi...
Certains experts ont fait un calcul très parlant : un individu moyen pourrait ingérer jusqu’à 5 grammes de plastique chaque semaine6 ! 5 grammes, c’est environ une carte de crédit, (d’après le rapport commandé par le WWF à l’université de Newcastle).
Toujours d’après cette enquête, les facteurs premiers de cette ingurgitation sont l’eau en bouteille, la consommation de fruits de mer, de sel et d’animaux marins issus de la pêche minotière.
Manger du poisson c’est donc indirectement consommer du micro-plastique dont les effets sur la santé sont délétères7 pour l’organisme, bien que trop peu étudiés encore à l’heure actuelle.
Le savais-tu ? 99% c’est le pourcentage d’animaux marins qui auront ingéré du plastique d’ici 2050. Chaque seconde, c’est 10,1 tonnes de plastique qui sont produites dans le monde. La plupart de cette production termine malheureusement dans les océans… Tout le monde ou presque aura alors en tête cette image de la tortue dont la nageoire est bloquée par un sac en plastique ; ou d’un thon dont le ventre est rempli de déchets…
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Nous voici à la fin de cet article « Manger du poisson : 3 risques pour la santé | Poisson poison ». J’espère qu’il t’a plu ! Si c’est le cas, n’hésite pas à le partager à tes proches ou à des ami·es pour leur faire connaître ces risques 🙂
Merci de ta lecture, et à très vite sur insta !
1 https://fr.statista.com/infographie/28796/consommation-de-poisson-et-de-fruits-de-mer-par-habitant/
2 https://blog.kudzuscience.com/2021/03/01/les-metaux-lourds-et-leurs-effets-sur-la-sante/
3 https://www.anses.fr/fr/content/pcb-carte-d’identité
5 https://reporterre.net/Chaque-semaine-nous-ingerons-l-equivalent-d-une-carte-de-credit-en-plastique