On se retrouve pour une recette idéale pour les apéros cet été ! Des petits beignets d'avocats à tremper dans une délicieuse sauce au yaourt ! Je suis ravie de te proposer cette recette super originale qui te fera redécouvrir ce fruit en version chaude !
Plein de choses ! L'avocat c'est un fruit qu'on mange le plus souvent en salade ou avec des crudités mais il y a plein de façons de l'utiliser ! Premièrement, quand ces fruits arrivent, certains sont mûrs et peuvent être mangés tout de suite, alors que d'autres sont encore très dûrs et pourront attendre plusieurs semaines. Parfait donc pour étaler notre consommation ! Personnellement, j'ai utilisé directement ceux qui étaient mûrs pour en faire du guacamole ou les manger en salade. Mais j'en ai aussi fait :
« Le fruit qui menace le monde », « Avocadogate », « Forêts détruites pour assouvir la faim mondiale pour les avocats ». On entend souvent des arguments négatifs lorsqu'on évoque la consommation de ces petits bonbons verts.
Effectivement, les quantités d'eau nécessaires pour produire des avocats peuvent paraitre démesurées : un avocatier nécessiterait entre 500 et 1500 litres d’eau pour un kilo de fruits. Alors quand gebana m'a proposé de travailler avec des avocats ce mois-ci, j'ai voulu en savoir plus !
Selon Niels Jungbluth de ESU-Services, ce chiffrage de l’utilisation d’eau serait basé sur une étude de la culture d’avocats au Mexique. Avec l’aide de son équipe, Jungbluth a mené une enquête sur le bilan écologique d’aliments, de textiles et d’autres produits. C’est d’ailleurs lui qui a fourni les calculs de l’empreinte carbone des produits gebana.
À l’échelle mondiale, environ le tiers de la production d’avocats a lieu au Mexique, mais le pays exporte principalement aux Etats-Unis. En comparaison, les Européens ont beaucoup moins accès aux avocats du Mexique. Pour cette raison, et parce que la culture d’avocats est différente d’un pays à l’autre, Jungbluth trouve discutable de s’appuyer sur ce chiffre.
De plus, l’eau n’est qu’un seul indicateur environnemental, selon Jungbluth. « Les pénuries d’eau peuvent être un problème local, mais pas forcément », nuance-t-il. « D’autres aspects comme les changements climatiques sont un problème plus grand et, surtout, mondial. Pour obtenir une empreinte écologique complète, nous devons considérer tous les indicateurs pertinents. »
Ces indicateurs pertinents incluent notamment le type d’agriculture – biologique versus conventionnel – et le transport. « Lorsque les avocats viennent de l’Amérique du Sud par bateau, ce n’est pas un problème notable. S’ils sont transportés par avion, ça vient alourdir l'empreinte carbone. Peu importe d’où ils viennent », dit Jungbluth.
En fait, il n’y a pas de raison qui justifie le transport aérien. Les avocats appartiennent aux fruits climactériques, ce qui signifie qu’ils continuent de mûrir après la récolte. On peut donc les récolter lorsqu’ils sont encore durs comme de la pierre. On a donc assez de temps pour les transporter par bateau.
L’empreinte carbone d’un avocat est comparable à celui des abricots, des fraises ou des raisins européens – moins que les pommes et les oranges, mais au même niveau que les asperges et meilleure que tous les produits animaux.
Les conséquences de l'explosion de cette demande sont lourde : de plus en plus de producteurs pratiquent la culture intensive, parfois à des endroits insensés, pour rendre les avocats aussi abordables que possible, comme l’a dévoilé le reportage impressionnant de la journaliste de l’hebdomadaire Die Zeit Elisabeth Raether intitulé « Le mythe du bon avocat » (en allemand).
Tout cela vient de pair avec nos habitudes de consommation : plutôt que de manger les fruits lorsqu’ils sont de saison, il nous semble évident que les avocats soient offerts 365 jours par année. Nous ne mangeons pourtant pas d’autres fruits en continu, les fraises par exemple.
En recherchant les avocats et leur empreinte hydrique, on trouve des comparaisons avec d’autres aliments requérant moins (tomates, blé) et plus (bœuf, café) d’eau. L’unité de mesure est le nombre de litres par kilo de nourriture.
Les avocats gebana viennent de la région côtière du Pérou. Le littoral péruvien s’étend sur quelque 3000 kilomètres et 52 vallées montagneuses. Des pratiques agricoles traditionnelles se perpétuent dans ces vallées depuis des siècles. C’est là que les fermiers biologiques de leur partenaire La Grama se sentent chez eux.
Les vallées ont été formées par les rivières provenant des Andes. Ces rivières approvisionnent à ce jour les fermiers locaux en eau, l’agriculture biologique interdisant l’utilisation de systèmes d’irrigation nocifs. La Grama collabore de près avec l’Institut de recherche de l’agriculture biologique Suisse en vue d’optimiser l’utilisation et l’extraction d’eau par les fermiers du Pérou.
En principe, les premiers avocats de ces agriculteurs seront mûrs en avril, et les derniers en juin. Ils sont livrés vers la fin du mois d’avril, en mai et en juin. Comme pour la plupart de leurs produits frais, gebana propose une offre saisonnière pour les trois livraisons. Des avocats en saison ou rien !
Pour rester dans les fruits internationaux de saison, tu peux aussi retrouver ma recette avec les mangues gebana de délicieux carrés mangue/speculoos , ou encore ce crumble coco ananas très gourmand !
Tu peux commander tes avocats gebana avant le 30 mai directement sur leur site, pour être livré en juin. Tu as 10 euros offerts avec le code AK_vegranola22 à partir de 40 euros d'achats ! Tu trouveras aussi tous les classiques que j'utilise sur leur épicerie de produits secs comme des noix, des beurres d'oléagineux ou encore des fruits secs !