Es-tu pour ou contre l’élevage de poisson d’eau douce comme le saumon ou le tilapia ?
À la Vegranola Academy s’il existe des recettes de la mer 100% végétales c’est parce qu’à nos yeux, la pisciculture pose problème.
Aujourd’hui, la plupart du poisson consommé dans le monde provient de l'élevage dont plus de 90 % produit en Asie1.
Penser des alternatives végétales à l’aquaculture ou à l’élevage en eau douce nous apparait primordial.
Aujourd’hui passons en revue le problème de la pisciculture : stop à l’élevage de poisson (mon point de vue vegan).
Avant de commencer, posons des définitions claires pour nous accorder sur les termes.
L’aquaculture est un terme général désignant une pratique qui élève dans des rivières, des étangs, un milieu marin ou un bassin artificiel des espèces animales ou végétales (spiruline, huîtres…).
La pisciculture quant à elle est une branche de l’aquaculture spécialement dirigée vers l’élevage de poissons à des fins de consommations humaines (saumons, truites…).
Parmi les espèces les plus élevées pour leur chair ou pour leurs œufs on retrouve :
En France, c’est 500 000 poissons qui sont tués quotidiennement dans les abattoirs2.
Et aujourd’hui on considère qu’environ 63 % de la production des poissons appartenant à la famille des salmonidés est destinée à la consommation. Les 37 % restants sont consacrés au repeuplement des rivières ou à la pêche loisirs3.
Autant dire que pour un·e végane, il est nécessaire de dire stop à l’élevage de poissons... que ce soit en ostréiculture ou en bassin artificiel. Un nombre trop important d’êtres sentients meurent chaque jour alors qu’on pourrait largement s’en passer…
Voici 5 raisons véganes qui résument le problème de la pisciculture dans les grandes lignes...
Pour de nombreuses espèces, la technique du sexage est pratiquée. Elle consiste à modifier le sexe du poisson.
Cette pratique a plusieurs « avantages » pour le/la pisciculteur/trice comme par exemple :
En effet, élever des poissons mâles et femelles peut poser des problèmes dans un espace aussi restreint qu’un bassin. On améliore ainsi l’organisation et la rentabilité en évitant la surmortalité. De plus certaines espèces comme les esturgeons par exemple ont moins d’utilité s’ils sont mâles. Les esturgeons femelles4 grandissent donc dans un élevage monosexué pour leurs oeufs qui donnent le fameux caviar… Le sexage du tilapia permet d’obtenir davantage de mâles car ils grossissent deux fois plus vite que la femelle5… etc.
À mon sens, opérer une manipulation sur une espèce animale pose quelques soucis éthiques. De quel droit s’octroyons-nous ce droit de modifier des animaux ? Est-ce respecter le vivant que d’opérer un tel sexage ? La question est ouverte mais chez la plupart des véganes et antispécistes, cette pratique est vivement critiquée.
Qui aimerait passer toute sa vie en prison ? Pour moi c’est ce que l’on inflige à toutes ces espèces sentientes…
Car oui, il a été prouvé que les poissons étaient des êtres sensibles et qu’ils possédaient la capacité de tomber amoureux, ressentaient la douleur et adoraient les caresses6 !
À partir de là, la question du bien-être fait mouche. Et cet argument n°2 me semble assez indiscutable. La situation des poissons d’élevage n’est pas respectueuse des animaux et de leur bien-être.
Un autre problème de la pisciculture se pose lorsqu’on s’intéresse à la nourriture donnée à ces animaux élevés. Certaines espèces carnivores comme la truite ou le saumon sont nourries avec des poissons pêchés en mer. Oui oui, tu as bien lu… On tue du poisson pour nourrir… du poisson…
Or comme je t’en parle dans cet article sur la pêche intensive, les impacts écologiques de cette pratique sont néfastes. Sans compter qu’on met en danger d’autres espèces (comme l’anchois7) pour alimenter truites arc-en-ciel ou autres salmonidés…
Un autre problème de la pisciculture concerne les risques sanitaires d’épidémies et de pollution engendrés par la promiscuité dans laquelle vivent ces animaux. La surdensité induite dans les cages ou les bassins quant à elle, peut engendrer une forte pollution marine. Les excréments et les restes de nourriture sont emportés par les eaux en trop grande quantité pour que l’auto-épuration marine advienne ou que la filtration par la main de l’homme suffise…
Parfois il arrive que certaines espèces s’échappent du bassin ou des cages dans lesquelles elles furent élevées. Mais étant donné que dans les aquacultures les animaux sont plus gros, ils sont avantagés dans la compétition reproductive… Ce phénomène peut donc conduire à la perturbation de l’écosystème naturel en créant une concurrence reproductive entre les espèces modifiées et naturelles.
Si mes 5 arguments pour dire stop à l’élevage de poissons t’ont convaincu, tu devrais adorer la formation sur les recettes de la mer de la Végranola Academy.
Dans cette formation 100% végane tu apprendras à cuisiner une brandade végétale, un délicieux no fish&Chips et… le délicat tartare d’algues! Je te guide tout au long du parcours par des vidéos filmées en pas-à-pas. Le résultat est bluffant.
Tu cuisines par toi-même de façon simple, saine et modulable selon tes goûts et tes envies !
Pour t’inscrire à la Vegranola Academy je t’invite à t’abonner à la newsletter car les portes sont actuellement fermées. Mais elles rouvriront bientôt pour t’accueillir !
Nous voici à la fin de cet article sur le problème de la pisciculture : stop à l’élevage de poisson.
Après cette lecture, es-tu toujours pour ou contre l’élevage de saumons / ou as-tu changé d’avis ?
Propose à tes ami·es de faire le test en leur partageant cet article ! Cela aidera à diffuser le végétal et à faire connaître davantage la souffrance animale liée à ces pratiques… !
Merci de ton aide et à très vite pour un nouveau sujet 😉
1 https://fr.wikipedia.org/wiki/Pisciculture#Inconvénients_et_limites
2 https://blog.l214.com/2019/10/11/pisciculture-autre-visage-lelevage-intensif
3 https://www.poisson-aquaculture.fr/chiffres-cles/
4 https://www.fao.org/3/v8720f/V8720F01.htm
6 https://vegranola.com/articles/probleme-de-la-peche-selon-lanimalisme/